L’Association Piano Paris Prague, A3P, a été créée dans le but de réunir au moins 80 000 €, somme nécessaire à l'achat d'un piano d’occasion d'une excellente qualité, tel qu'un Steinway modèle B, et d’en faire don au Centre Tchèque de Paris, pour sa salle Janáček.
Le piano actuel du Centre ne répond malheureusement plus aux exigences de qualité et de prestige de la culture tchèque contemporaine et de son héritage.
Très symboliquement, le financement débute pendant la présidence tchèque du Conseil de l'Union européenne (fin en décembre 2022) et se poursuivra même au delà.
La salle Janáček accueillera le nouveau piano, salle qui porte le nom d'un des piliers de la musique du XXe siècle, génie de la musique tchèque. A héritage artistique exceptionnel, piano exceptionnel.
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Le public très nombreux qui fréquente le Centre aspire depuis longtemps à un nouvel instrument auquel il peut prétendre, au cœur du Paris artistique. C’est aussi un vœu unanime des interprètes tchèques et français et des musiciens du monde entier.
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L'État tchécoslovaque a été créé ici entre 1916 et 1918. Les murs de la «Maison de Masaryk» rappellent le souvenir des hommes d’état Masaryk, Beneš et Štefánik. La musique jouée dans un lieu aussi prestigieux exige un instrument de première classe.
Si la somme réunie ne permettait pas l'achat d'un piano d'occasion tel qu'un Steinway modèle B, un instrument moins cher de qualité satisfaisante serait acheté. Si même ceci n’était possible, l'argent collecté, ou à l’inverse, toute somme résiduelle après l’acquisition faciliterait la tenue de concerts ou d’autres manifestations culturelles franco-tchèques.
Nous attirons votre attention sur le fait que ce don ne permettra pas de bénéficier d’un avantage fiscal car nous ne répondons pas aux critères d’intérêt général.
Si vous souhaitez payer par chèque: français uniquement, à l’ordre de l’Association Piano Paris Prague, à adresser au siège de l’association: A3P, 4 rue de l’Alma, 92400 Courbevoie.
Ou par virement: ASSOC. PIANO PARIS PRAGUE IBAN FR76 1820 6002 6765 0931 1972 441 Code BIC (Bank identification code) - code SWIFT AGRIFRPP882
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Aujourd'hui un incontournable de la scène musicale contemporaine, le compositeur tchèque Kryštof Mařatka (*1972) vit et travaille depuis 1994 à Prague et à Paris.
L'audace et la singularité de son écriture résident dans la fusion élaborée de diverses techniques de composition dont les sources sont multiples et assez rares: les instruments de musique du Paléolithique et leur fabrication - qu'il initie-, les musiques traditionnelles du Monde, la naissance du langage chez l’Homme, l'improvisation et les nouveaux procédés de composition d'aujourd'hui. Sa collection de plus d’une centaine de trans-instruments archaïques, qu'il joue et qu'il met en scène dans certaines de ses œuvres, est unique.
L'héritage de la culture tchèque est omniprésent au sein de l'ensemble de son catalogue et témoigne de l’importance qu'il attribue à la richesse du patrimoine natif qu'il interroge et qu'il développe sans cesse.
Auteur d'œuvres pour instrument seul, de musique de chambre, de mélodrames et de pièces orchestrales, il s'est produit au sein des saisons de maints festivals, d'orchestres et de diverses structures musicales en Europe (Philharmonie de Paris), aux États-Unis (Orchestra of St Luke’s à New York), au Canada (Toronto Symphony Orchestra) et en Chine (Grand Théâtre de Shanghai); il a bénéficié de nombreuses commandes d'œuvres et de plusieurs résidences d’artiste.
Dans le cadre de la Présidence Tchèque du Conseil de l’Union européenne, il est « compositeur en résidence » de la Saison musicale des INVALIDES à Paris 2022- 2023, en collaboration avec l’Orchestre de la Garde Républicaine. La chaîne Art a réalisé un enregistrement de la création tchèque de son œuvre La forêt invisible pour la Télévision Tchèque en 2022. L'Opéra National Tchèque lui a commandé un opéra La Fabrique d’Absolu d’après Karel Čapek pour 2025 pour le Théâtre Janáček de Brno.
Née à Prague, elle réside en France depuis 2002. Diplômée de l’Université Charles à Prague, de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales et de La Sorbonne Nouvelle, elle a fondé en 2009 le Festival du cinéma tchèque à Paris CZECH-IN, puis l’agence Kino Visegrad, pour la promotion du cinéma et de la culture d’Europe centrale en France. Depuis 2011 elle travaille comme experte auprès du programme Creative Europe de l’Union Européenne et auprès du Fonds pour le Cinéma tchèque.
Je suis arrivée enfant à Paris, en 1960. Mon père était anglais et ma mère tchèque, et nous sommes restés en contact étroit avec ma famille maternelle, restée à Prague et à Brno. Ma mère nous a toujours parlé en tchèque. Mon attachement viscéral à la langue et à la culture tchèques, renforcé par la rareté des voyages possibles de part et d’autre du rideau de fer, explique pourquoi je les transmets à mes enfants et petits-enfants.
Ceci n’aurait pas été possible sans le grand intérêt que portait mon père à la Tchécoslovaquie et à la langue, intérêt qui l’a amené une première fois à vélo à Prague en 1930, et une deuxième fois fin 1947, alors journaliste pour Reuters, où une jeune tchèque étudiante en anglais, ma mère, l’informait des bouleversements politiques, qui ont abouti au coup d’état de février 1948, et à leur mariage précipité un mois plus tard, avant que les frontières ne se ferment pour des années.
Ma grand-mère tchèque Věra Hrůzová a été le grand amour du célèbre écrivain et journaliste Karel Čapek, et elle lui a inspiré la Princesse dans son roman Krakatit, hélas non encore traduit en français. Čapek est surtout connu en France pour son roman La guerre des salamandres, et pour sa pièce de théâtre R.U.R où a été créé le mot «robot».
Ses Lettres à Věra éditées pour la première fois à Prague en 1980, ont été traduites en français et publiées en 2016 chez Cambourakis. Petit fascicule extrêmement vivant, en particulier la lettre où l’amoureux rejeté imagine la nuit de noces de Věra avec un autre, mon futur grand-père !
Rhumatologue à la retraite, je peux maintenant contribuer avec enthousiasme à l’organisation du financement participatif pour l’achat d’un piano à queue de haut niveau pour le Centre tchèque de Paris, à l’initiative de Kryštof Mařatka.
Et ainsi pouvoir perpétuer le pont entre ces deux cultures, une tradition familiale.
Ecrivez à carola@mailc.net
18 rue Bonaparte, 75006 Paris
A3P, 4 rue de l'Alma, 92400 Courbevoie. France